Classification du cheval arabe
 







  Le pur-sang d'origine égyptienne  
  Standard du pur-sang arabe  
  Le cheval arabe et la religion  
  Le cheval arabe en endurance  



 
Classification du cheval arabe

Si l’origine du cheval Arabe reste toujours incertaine, des peintures et gravures anciennes, certaines remontant à l’époque pharaonique, montraient déjà des chevaux très racés, aux jambes interminables.

Ceci tendrait à prouver que le cheval arabe n'est pas pur produit de l'homme mais le résultat d’une longue adaptation d'une espèce aux conditions de vie extrêmes du milieu désertique originel. C'est dans le désert, souvent dur et hostile, habituée aux privations, à la disette, beaucoup plus rarement à l'abondance, aux longues et rapides courses, aux violentes mêlées des combats, que la race à progressé dans une lutte acharnée pour sa survie.

La légende selon laquelle les Arabes pur-sang auraient eu pour ancêtres les cinq juments préférées du Prophète ne repose sur aucun élément historique. En revanche, il est certain que, par son extraordinaire prescience et par son expérience de l’élevage qu’il a défini et clairement exposé dans le Coran, Mahomet à joué un rôle capital dans l’évolution et l’amélioration de la race arabe.

Le cheval "Asil" : cheval noble du désert

Les chevaux de ce type sont d'ascendance pure, dans les variétés Kouhaylan et Saklawi. Ils proviennent d'élevage bédouins de la péninsule arabique :

Le Kouhaylan est vigoureux, il a le dos large comme la croupe, le poitrail ouvert, le garrot musclé, la tête courte.
Le Saklawi est plus élégant, son ossature est plus fine. C'est un modèle de beauté.
Le Mouniqui est également de race pure. Il est très estimé comme cheval de course mais n'a pas la beauté et la distinction des deux types précédents. Il a une tête plus large, il est plus allongé, il a une croupe en pupitre.

Les pur-sang arabes

Ce sont les chevaux issus du mélange des trois variétés ci-dessus.

Les chevaux de race arabe

Les chevaux de ce type sont d'ascendance pure, dans les variétés Kouhaylan et Saklawi. Ils proviennent d'élevage bédouins de la péninsule arabique :

Les chevaux d'origine arabe (abrévation "o.a" dans les pedigrees) qui ont un apport de sang oriental. Ils peuvent avoir un ascendant turkmène, perse, syrien, nubien, berbère ou soudanais.
Des chevaux arabes reconnus comme authentiques mais qui, à un moment quelconque de leur ascendance, ont eu un apport de sang d'origine incertaine. De très beaux modèles existent.
Nous devons également placer dans cette catégorie des chevaux européens aux origines parfois imprécises.



Légende
Selon la tradition populaire arabe, lorsque Bilkis, la reine de Saba, alla rendre visite au roi Salomon, son escorte était chargée de riches présents.

Quant il fut question de reprendre le chemin du retour, la reine fit demander au roi de lui donner les provisions nécessaires pour le voyage.

Après avoir écouté ses doléances, le grand roi Salomon répondit "Voici le cadeau le plus précieux que je puisse vous offrir : Un cheval ! Chaque soir, quand vous monterez votre camp, envoyer l'un de vous chasser avec ce cheval et pendant ce temps ramassez du bois et préparez un feu car le chasseur rapportera à coup sûr du gibier." L'escorte de la reine suivit le conseil et ne manqua jamais de nourriture. Reconnaissants, les Azdids baptisèrent le cheval "Zad el Rakeb" ce qui signifie "la providence du cavalier".